Histoire des plaquettes, rondelles et cavaliers Faynot
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Dès les premières productions de tiges et crochets pour la pose de toitures, il est apparu essentiel de proposer dans les années 1950 des accessoires permettant de maintenir les plaques, tôles galvanisées tout en apportant l’étanchéité nécessaire.
Faynot a donc proposé tous les types de rondelles et plaquettes nécessaires à la bonne fixation des éléments de toiture.
Au départ, ces accessoires étaient destinés pour les tôles ondulées, plaques fibres-ciment, et plaques polyester
Puis, avec l’apparition des premiers bacs aciers nervurés, des cavaliers nervurés ont été nécessaire au bon maintien des toitures associés avec rondelles d’étanchéité.
Tout naturellement, Faynot a commencé à proposer ces cavaliers avec les crochets ou les tirefonds de toiture, dans les brochures commerciales des années 1960/1970.
La fonction des cavaliers est double :
- Maintenir les bacs aciers correctement en épousant la forme des trapèzes des nervures des bacs. Le poinçonnement des bacs grâce à la surface de contact des cavaliers est évité, ce qui n’était pas le cas avec des rondelles de plus petit diamètres.
- Permettre une étanchéité sous le cavalier avec l’association de rondelles en feutre bitumé ou élastomère synthétique.
Au départ, les cavaliers étaient uniquement disponibles en acier galvanisé. Avec l’apparition des bacs acier revêtus de couleur, les cavaliers ont commencé à être également revêtus en couleur.
Les rondelles d’étanchéité étaient principalement feutre bitumé, produit à partir de rouleaux de chape de bitume armé recouvert de silice.
Ces rondelles ont la particularité de se déformer fortement lors du serrage entre les éléments assemblés et de permettre ainsi une étanchéité parfaite. La production de ces rondelles feutre bitumineuse est une spécialité nécessitant un savoir-faire particulier, car le travail de cette matière souple est très complexe.
Jusqu’aux années 1975, Faynot ne produisait pas les plaquettes, cavaliers ou rondelles.
La fabrication était confiée à un sous-traitant situé à une dizaine de km des usines Faynot. Faynot a intégré ces productions à partir de 1975 par l’acquisition de la société Manquillet Roland, toujours en activité et qui prend toute sa place dans la production de pièces embouties pour les besoins des clients en matériaux du bâtiment.
Toutes ces pièces sont réalisées par découpage de bandes revendues sur presses à col de cygne.
A partir des années 1995, l’ensemble de la production a été modernisée.
Des presses de marque REMIREMONT qui sont parmi les presses les plus robustes du marché ont été acquises.
Avec le développement des bacs aciers prélaqués de couleur, il est devenu important de réaliser l’étanchéité par des élastomères à la place des rondelles feutre bitumé.
La production de rondelles néoprène à l’origine sous traitée fut intégrée dans les métiers des ateliers de Faynot dans les années 2000. Ces rondelles sont découpées à partir de tubes en EPDM sur des machines à hautes cadences.
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