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La Grande Histoire des Vis TETALU

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L’Histoire de la vis TETALU

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Les vis TETALU ont été inventées et brevetées par la société Faynot dans les années 70.

Elles se déclinaient à l’origine dans la version auto-taraudeuse, ce qui était à l’époque une petite révolution par rapport aux fixations traditionnelles de couverture et bardage (Plus tard, elles ont évolué vers la version vis TETALU autoperceuse)
En effet, à cette époque, le mode principal de fixation des plaques de couvertures et bardages (bacs aciers nervurés, plaques en fibres-ciment appelées aussi fibrociment, ou plaques translucides…) était réalisé par des crochets, tiges filetées, agrafes boulons japy. Ces fixations traditionnelles donnaient satisfaction mais la mise en œuvre des vis auto-taraudeuses a permis aux monteurs de gagner beaucoup de temps, surtout pour les grandes surfaces de toitures ou bardages.

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Les vis TETALU auto-taraudeuses bénéficiaient d’un corps fileté en acier haute performance permettant de tarauder directement les supports métalliques comme les poutrelles laminées à chaud marchands couramment utilisés en charpente métallique (en IPN, IPE, IPA, UPN, HEA…). Après avoir percé à l’aide d’un foret les éléments à assembler définitivement positionnés (tôle ou plaque de couverture et bardage sur les pannes), le monteur n’avait qu’un seul vissage à effectuer pour verrouiller tous les éléments. Le gain de main d’œuvre était très significatif par rapport au montage de crochets.
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A la fin des années 70, et surtout dans les années 80, sont apparues les vis TETALU autoperçeuses.

Cette technique a permis un gain de temps considérable par rapport à la mise en œuvre des vis auto-taraudeuses. Equipées d’une pointe foret, il était devenu inutile d’effect uer un pré-perçage des éléments à fixer : il ne fallait plus que quelques secondes pour poser les vis, alors qu’il fallait des minutes pour installer un crochet de toiture…  Cette évolution de l’auto-taraudeuse vers l’auto-perceuse fut la grande rupture technologique dans le domaine des fixations pour couvertures et bardages.

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Les vis auto-perceuses de l’époque pouvaient percer jusque 8mm d’acier.

Plus tard, ces performances ont augmenté pour arriver à percer 13mm d’acier.
Outre le gain de temps possible avec les vis auto-taraudeuses ou autoperceuses, un avantage connu de la vis TETALU réside depuis presque 50 ans dans sa conception, qui confère au produit une durabilité exceptionnelle : une vis composé de deux matériaux. La tête (d’où le nom du produit « vis TETALU = tête alu ») est réalisée en alliage d’aluminium, matériau inoxydable. Seule la tête en alliage d’aluminium inoxydable, à l’extérieur du bâtiment est exposée aux intempéries (au-dessus de la toiture, ou apparente sur le bardage), le reste de la vis (en acier revêtu) se trouvant protégé à l’intérieur du bâtiment.
Cette configuration de fixation bi-matière (alu-acier) existait déjà chez Faynot avec les attaches FENO, composées de la même tête en aluminium placée à l’extérieur et d’une tige filetée à l’intérieur fixée à la structure. L’expérience de la tête en aluminium TETALU dans le domaine de la couverture et bardage a donc fait ses preuves depuis les années 50… Il était donc naturel de voir figurer dans les tous premiers DTU (Document Techniques Unifiés) ce concept éprouvé par l’expérience, dans le domaine du bâtiment.  

Aujourd’hui, des vis TETALU datant des années 70 sont encore en place sur des toiture ou bardages, et l’on peut constater que l’état est impeccable après 45 ans d’exposition aux intempéries…
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Au départ, les vis TETALU étaient livrées en deux parties, d’un côté la tête aluminium (appelée à l’époque « Ecrou borgne ») naturelle ou colorée par la technique de rilsanisation, et de l’autre côté, le corps de vis en acier revêtu par électro-zingage.  La tête en aluminium colorées pouvant être stockées séparée du corps de vis, cela permet un gain important pour le coût de stockage.
Dans les années 70/80, le montage de la tête sur le corps était réalisé par le monteur qui n’avait qu’à visser la tête en aluminium sur le corps de vis par simple vissage. Ensuite, pour réduire ce temps de montage manuel, FAYNOT a très vite proposé des vis TETALU pré-montées, prêtes à l’emploi dès la fin des années 80, et surtout à partir des années 90. Ces montages sont réalisés aujourd’hui à l’aide de robots d’assemblage.
Au fur et à mesure des années, la gamme des dimensions (longueurs des vis) fut considérablement augmentée pour les besoins croissants des systèmes de construction (panneaux isolés à forte épaisseur).

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Les types de vis TETALU se développent également au cours des années 80:

en fonction des besoins des monteurs de couvertures et bardages sur charpente métallique ou charpente bois :
-    Les vis P5, qui peuvent percer jusqu’à 5mm d’acier (« P5 » comme Perçage 5mm)
-    Les vis P13, qui peuvent percer jusqu’à 13mm d’acier (« P13 » comme Perçage 13mm)
-    Les vis P1 pour les vis de couture (couturage de deux tôles de 1mm) ou pour les pannes en bois.

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Au départ, les têtes en aluminium étaient fabriquées par la technique du décolletage, sans embase.
Faynot a ajouté une embase sur la TETALU permettant un appui pour la douille de vissage, dans le but d’améliorer le confort de pose pour les utilisateurs. Cette évolution évite aussi de rayer la peinture des têtes de vis.
tetalu-noir-blancEnsuite, à partir de 1984, Faynot a utilisé le procédé de frappe à froid pour la réalisation des TETALU, sur machines de type NATIONAL MACHINERY 5/16 S2 CNF. Ce moyen très efficace permet la production en très grande série. L’aluminium n’est plus usiné, mais est déformé (matricé en plusieurs postes), ce qui évite les pertes de matière et permet aussi d’obtenir des résistances plus élevée par l’écrouissage de la matière.

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A l’origine, les corps de vis ne possédaient pas d’empreintes, ce qui posait problème lors du démontage des vis (l’écrou se dévissait et la vis restait en place). Afin d’y remédier, les corps de vis ont évolué avec empreinte permettant les démontages des corps de vis à l’aide d’un embout de vissage.

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Avec le développement des coloris des bacs ou panneaux de couverture et bardage, Faynot réalise à partir des années 90 plusieurs centaines de couleurs différentes par an.

Ces couleurs sont généralement exprimées en RAL (par exemples le bleu nuit RAL 5008, le gris RAL 7016, le rouge RAL 8012…), mais il existe de nombreuses couleurs spéciales qui résultent de projets particuliers ou bien de couleurs propres aux fabricants de bacs ou panneaux sandwichs. Faynot a donc développé un atelier de coloration permettant de réaliser des teintes non standard, nécessitant un savoir-faire particulier du personnel dans le domaine des couleurs et de leur perception.
Le procédé de coloration (au départ par rilsanisation) est désormais réalisé par poudrage polyester polymérisé en étuves (chauffage électrique). Avec la chaleur la poudre appliquée sur les pièces fond autour de la pièce et donne un excellent revêtement résistant à l’aspect brillant.
La qualité de la laque par ce procédé est réputée pour tenir contre les U.V. dans le temps.
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La protection des corps de vis initialement réalisée par électro-zingage a été renforcée par un revêtement organique complémentaire permettant de résister à 12 cycles au test Kesternich à partir  de 1997.

Cette évolution permet qui permet d’assurer une meilleure durabilité des vis TETALU des vis en couverture. Ce revêtement complémentaire a d’ailleurs été introduit dans le DTU 40.35 pour toutes les vis de couverture en bacs aciers revêtus.
Les vis TETALU P1 étant équipées d’une pointe foret réduite en diamètre ont pris leur place pour la fixation des bacs nervurés sur support pannes bois. Le DTU 40.35 autorise l’emploi des vis TETALU P1 sur bois en couverture en 1997.
Les années 2000 voient arriver l’ère des visseuses sans fil à batterie qui permettent aux utilisateurs de poser les vis autoperceuses sur tous les types de chantiers. La vis TETALU a donc pleinement pris sa part dans ce contexte. Le déclin des fixations dites traditionnelles (crochets, attaches, tirefonds à bourrer…) s’est accéléré au profit des fixations autoperceuses.
Toujours à la recherche de productivité, les monteurs ont demandé d’avoir la possibilité d’obtenir d’usine les vis TETALU assemblées avec des cavaliers et rondelles d’étanchéité. Ce type de montage appelé « 3 en 1 » permet à nouveau un gain de temps de mise en œuvre pour les utilisateurs.
L’évolution des panneaux sandwich laine de roche a fait naitre les vis TETALU avec double filet sous tête.
Dans les années 2010, Faynot invente un système de guidage des vis TETALU 3 en 1 monté sur le nez des visseuses électriques (breveté). Encore une fois, ce système appelé « Easyguide » améliore le confort de pose des fixations. Le cavalier ne peut plus tourner avec la vis lors de la pose, qui est aisé sécurisée et plus rapide.
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Toujours dans l’esprit d’aider les poseurs, Faynot associe l’inclinomètre à ses dispositifs de pose de vis, afin de maitriser parfaitement la perpendicularité de la pose de la vis TETALU.

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Les vis TETALU ont parcouru une histoire de près de 50 ans, marqué par des évolutions et améliorations qui en font toujours un produit moderne et toujours aussi durable.

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